La beauté du coeur

J’ai une petite demande, me dit-il…
Peux-tu écouter la chanson « La beauté du cœur » ?

Et il ajoutera par la suite:
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Je suis un peu content que cette chanson t’as émue… C’est que tu apprécies un peu ce qu’il fait… Cette chanson est juste magnifique. Et le titre reflète bien toutes les paroles. Je voulais juste la partager avec toi pour que tu ne restes pas sur des chansons de révolté ou de la misogynie.
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Voici donc la chanson en question:

Les paroles ci-dessous, et ensuite j’ajouterai « quelques » commentaires:

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À tous les utopistes et à tous les rêveurs,
tous les fraternels de ce monde,
À mes frères anarchistes, à la beauté des fleurs,
cette petite fille sous les bombes,
Dessinons une étoile comme une destination,
créons de sa plume orpheline,
Ces gens aux bras ouverts qui offrent l’horizon
aux yeux de ces enfants de l’exil,

À celui qui héberge celui qui bosse sans toit
au migrant accueilli en chemin,
Au soignant tenant main à celui qui s’en va
au mendiant à l’offrande du vin,
À l’alcool partagé à celui qui a froid
à celui qui offrira son pain,
À ces gens dont la vie reste le seul combat,
celui dont survivrait le destin,

A celle qui donnera le sein à l’orphelin,
à ceux dont le seul dieu est partage,
A la mère pardonnant un jour à l’assassin,
de son enfant sachant le naufrage,
Que la haine faite ici consomme la vengeance,
celui dont le cœur reste amour,
A ces âmes éclairées qui n’ont pour seule violence
que les larmes à leurs yeux en tambour,

À l’animal courant droit vers le sacrifice de sa vie
pour sauver son maître,
À celui se jetant corps dans le précipice
pour remonter le corps d’un autre être,
À celui dans les flammes qui sacrifie sa vie
pour tenter de sauver un berceau,
À l’oiseau dont les ailes blessées par le fusil
recouvrent leur envol pour là-haut,

À ces chants de marins, la nuit venant du large,
ami trinquons nos vins nos sanglots,
C’est à l’encre des yeux que s’écrivent nos pages
aux mémoires de ceux partis là-haut,
Aux étoiles éclairant l’univers de la nuit
des prénoms de nos amis morts,
A ces soleils toujours faisant naître la vie des ténèbres
en accouchant l’aurore,

Au partage de l’avoir pour la beauté de l’être
puisque c’est notre histoire, malheureux,
Toujours la lutte entre l’être ou bien le paraître,
entre le milliardaire et le gueux,
À celui dont la gloire, oui se compte en offrant
bien plus qu’en nombre de diamants,
À ces gens qui n’ont rien que leur propre vie
Si tu savais comme leur cœur est grand,

À ces adolescents pavés contre matraques
pour lever vers le ciel tête haute à la mort,
Ces fous magnifiques leur rose face aux chars corps
des disparus de ces navires sans port,
Qui seuls face au naufrage, bravant tous les typhons
dans la brume soudain aperçoivent une plage,

À celui dont l’amour le laisse sur un carrefour
comme on laisse une balise, comme on laisse un bagage,

À la femme violée redécouvrant tendresse,
ses enfants battus découvrant la caresse,
Quand l’amour vous offre la délicatesse,
au croyant sans église redécouvrant la messe,
À toute l’humanité dans ce mouchoir tendu
à celui dont les yeux s’inondent sous les crues,
Contre tous les outrages, contre toutes les moqueries,
Il n’est pas de plus grand courage qu’être gentil.

Contre tous les outrages, toutes les moqueries,
Il n’est pas de plus grand courage qu’être gentil.
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Et pour le lecteur ou la lectrice, et qui aura lu mon précédent article intitulé: C’est quoi un égrégore? … C’est par le même « procédé triangulaire » que me sera parvenu cet écho en public, de cette chose m’ayant été adressée en privé:

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Mon commentaire

J’entends bien que mon correspondant cherche à adoucir mon point de vue sur « Damien » haha … Après tout ce que j’ai dit dans mes précédents articles, notamment: A nos frères de combat, qui ne sont pas des dieux.

Et à vrai dire, j’aurais du ajouter un sous-titre à ce texte, du genre:

« A ces êtres qui sont PEUT-ÊTRE de vrais Frères de combat,
car encore faudrait-il en être surs, qu’ils n’ont pas une double face,
mais dans tous les cas, ils ne sont que des Frères (sincères ou hypocrites),
pas des dieux, pas des idoles, pas des objets de désir,
à peine des béquilles sur qui se reposer,
à peine un médicament pour supporter la douleur,
à peine un « lexique » qui nous aide à poser des mots sur des aspirations,
alors qu’un vrai Dieu nous montre le chemin à suivre,
nous donne un modèle qui est comme une Lumière dans les ténèbres,
un vrai Dieu donne des clés de compréhensions,
pour mettre en application un début de solution ! »

Oui je comprends que certains êtres (auteurs, chanteurs, youtubeurs, conférenciers) puissent être des béquilles à certains moment. Ceux qui aident à : Trouver les mots… (cliquer pour lire l’article)

D’ailleurs, en guise de bonne foi de ma part, il y a ce tout dernier article en date. Celui simplement nommé: Culture musicale. J’y confie ma propre tendresse envers un certain chanteur (mon « Saez » à moi, mon Alter-Damien, « mon » Aurélien). Celui que j’ai du laisser un peu de côté (juste un peu) pour ne pas me faire happer par ses propres démons…

Juste prendre un peu de recul, pour continuer à l’aimer, d’une manière plus raisonnable, car ayant conscience de ses limites. Apprendre à aller de l’avant, sans lui, et qui sait … Peut-être un jour, je pourrai lui rendre le service que lui-même m’a rendu … Comme une course de relai !

Quand les mots me manquaient, pour exprimer mes peines et mes joies, ma rage et mon désarroi, il a été là pour m’aider à y voir plus clair. Et puis maintenant que je vois plus clair que lui, je pars en éclaireur … Ce n’est pas que je l’abandonne, que je ne l’aime plus, c’est que je m’émancipe. Et puis. Peut-être qu’un jour. Je pourrai à mon tour l’aider, comme il m’a aidée. Lui tendre la main, quand ses propres démons l’empêcheront d’aller de l’avant. Lui dire que j’ai trouvé ce que je cherchais, et qu’apparemment lui recherche aussi. A supposer qu’il cherche aussi sincèrement que moi…

Oui, je ne peux pas m’empêcher de garder une certaine forme de fraternité pour lui, comme je l’ai confié dans l’article: Culture musicale. Celui qui est éventuellement un Frère, et je peux raisonnablement me permettre une telle hypothèse. Et s’il s’avère que j’ai été trompée, et bien au pire il sera un « faux-frère ». Une branche pourrie sur un arbre sain. Ou une branche qui était saine à la base, mais que ce monde aura vampirisé au point d’en faire une branche morte. On en est tous là, à lutter pour ne pas devenir une branche morte, dans un monde qui veut faire des nous des morts-vivants, des vivants morts à l’intérieur.

Bref.

Puisque la « vie »… ou du moins un certain égrégore, insiste pour me faire considérer avec plus d’attention, un autre potentiel Frère, alors soit. Et  puisse la sagesse et le discernement rester mes compagnons de route. Puisse surtout ce même discernement inspirer mon correspondant, de faire la part des choses. De nuancer les choses. Oui, c’est important les nuances ! Nuancer l’amour qu’il porte à son « dieu ». Qui, comme je viens de l’exprimer, est au mieux un Frère … dont on a le droit de garder une saine distance, comme avec un vrai frère-dans-la chair, qu’on peut aimer sans cautionner certaines de ses « dérives ». Ou sans cautionner certains de ses « démons ». Et si un jour on comprend que notre propre frère était un démon, et bien ce n’est pas non plus la peine de basculer du côté de la haine, mais simplement de prendre une distance salutaire entre lui et soi.

Car aussi, le point commun entre mon correspondant et moi, c’est de n’avoir ni frères ni soeurs de sang. Il faut donc reconnaître que nous n’avons peut-être pas appris à bien nous positionner dans certains type de relation. C’est un autre débat.

Oui, oui, mon correspondant veut m’attendrir pour me prouver à quel point son « dieu » ne fait pas que des chansons ténébreuses. J’entends bien, héhé.

Cela dit, j’aime les « chansons de révolté » car elles ont le mérite de dévoiler une Face du personnage qui s’exprime en public. Celui qui fait de sa parole un métier. Celui qui se fait « Liker » à sens unique !

Et donc, mon seul « problème » avec les chansons qui « dénoncent » (c’est ça qui me plaît, que l’on dénonce ce qui doit l’être) et si on a bien compris mon point de vue, c’est que:
1/ Il faut dénoncer TOUS les problèmes, et ne pas s’arrêter à mi-chemin.
2/ Il faut expliquer la vraie Nature du problème, et son ORIGINE profonde.
3/ Après avoir mis sur la table les problèmes, il faut proposer des solutions.

De vraies solutions, et pas des « alternatives » tout aussi foireuses que les problèmes. Car le problème, c’est qu’on pourrait faire croire que se contenter d’écouter des chansons est un solution en soi. Et voilà pourquoi on fait d’un frère, un dieu, qu’il n’est pas.

Re-Bref. Désolée de répéter ce que j’ai déjà exprimé (tant bien que mal) ailleurs. Parfois en reformulant (encore et encore) on finit par trouver la bonne formulation 😉

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La beauté du coeur

Oui, c’est vrai.

Ces paroles semblent venir d’un Coeur « pur » en lequel habite une vraie Beauté. Un coeur qui semble aspirer à un Autre monde, un Alter monde, une vraie Alternative à ce monde… Et dans mon univers, on appelle ça un monde d’Alternation. Qui repose sur un vrai nouveau paradigme (qui est une solution bien concrète), qui s’appelle simplement le Paradigme de l’Alternation. Ou le paradigme de l’Univers TOTAL. Et je ferme cette parenthèse.

… Oui bien sûr, on ne peut que reconnaître que les paroles du « dieu » de mon correspondant, sont effectivement très touchantes !

… Sauf qu’à l’inverse, quand je veux partager avec mon correspondant des paroles venant de mon propre Dieu, il me répond que ce sont mes croyances et qu’il ne veut pas en entendre parler.

… J’accepte donc d’écouter et de regarder, de considérer son dieu. Je me mets à la place de mon correspondant, j’essaie de voir les choses avec ses yeux. Tout en faisant preuve de discernement. J’essaie de tout prendre en compte, de nuancer. Ce qui me permet de reconnaître la « beauté du coeur » quand je la vois. Sans accuser cette beauté d’être une croyance !

… Et à l’inverse, mon correspondant refuse d’écouter et de regarder, de considérer mon Dieu. Sous prétexte que ce serait des « croyances ». Essaie-t-il de voir les choses avec mes yeux ? Fait-il preuve de discernement ? Reconnaît-il la « beauté du coeur » dans de telles paroles:

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Les renards ont des tanières,
et les oiseaux du ciel ont des nids;
mais le Fils de l’homme n’a pas un endroit
où il puisse se coucher et se reposer.
>>

… Chose que je pensais déjà longtemps avant de découvrir les oeuvres d’un certain Jésus de Nazareth, qui a donc prononcé cette phrase d’une infinie sagesse ! Et que je formulais déjà comme ce qui suit, bien avant que l’on commence à me reprocher d’avoir des « croyances »:
<<
Franchement maman,
comment ce monde peut-il se laisser convaincre,
que ce serait normal de payer un « crédit hypothécaire »
pour payer sa maison sur une durée de 20 ou 30 ans,
et de payer un impôt appelé « cadastre »
pour payer le terrain sur lequel repose la maison,
et en plus de ça payer des « intérêts » sur des sommes
déjà colossales et tout à fait révoltantes …

Oui, franchement maman,
comment c’est possible que les gens aient gobé,
que sur une planète où TOUT est fournit GRATUITEMENT,
l’eau, l’air, les arbres, la terre, les minerais et toutes les matières dites Premières,
au final tout soit devenu PAYANT et même de plus en plus cher…

Juste parce que quelques uns ont décidé de nous Racketter,
quelques Mafieux ont décidé de nous spolier de NOTRE planète,
et de nous faire payer des choses TOTALEMENT gratuite.

Dis moi, maman, franchement,
comment toi aussi tu peux continuer de dire
que tout cela est « normal » que tout cela est logique ?
Alors que la normalité est devenue totalement ANORMALE,
que tout est devenue malade en ce monde, tout est PATHOLOGIQUE,
oui on nage en pleine Normopathie !!

Ô maman, et dire que toi aussi tu CROIS,
que dénoncer tout cela, c’est avoir des CROYANCES !!
>>

… Mais quand c’est Saez qui le dit, ça passe mieux pour certaines personnes.
<<
À celui qui héberge celui qui bosse sans toit
au migrant accueilli en chemin,
[…]
A celle qui donnera le sein à l’orphelin,
à ceux dont le seul dieu est partage,
[…]
À celui se jetant corps dans le précipice
pour remonter le corps d’un autre être,
À celui dans les flammes qui sacrifie sa vie
pour tenter de sauver un berceau,
>>

Voilà.

Quand c’est Damien–Saez qui le dit,
on applaudit,
et on partage ses paroles…

Quand c’est Abby-Eve qui le dit,
on lui reproche
d’avoir des croyances…

Quand c’est Jésus-Christ qui le dit,
on nous empêche de partager ses paroles,
et on nous forcerait à renier … la Beauté du Coeur, incarnée !

Mais bon.
Ca va aller 😉
Oui, chavadaller !

… Ce n’est pas mon correspondant qui se moque de moi, ô non, ça je le sais !

C’est l’Esprit de Négation en personne, qui impose son hypnotisme totalitaire en ce monde, qui se fout de ma gueule! Son égrégore qui agit à travers l’esprit et la bouche des gens qui nous entourent. Oui, celui qui se fait aussi appeler le Serpent d’Eden (voir l’article: Culture musicale)… Ce satan de malheur, et père de tous les serpents et vampires qui m’ont bafouée et humiliée en ce monde. Les mêmes serpents qui de nos jours veulent imposer une « éducation sexuelles » dans les écoles maternelles…

Bien sûr que c’est toujours le même satan qui a crucifié notre Bien-Aimé, et qui continue sur sa lancée ! Non, ce n’est pas mon correspondant qui se fout de moi, c’est le diable en personne qui se fout de Dieu. C’est le Néant qui se fout de l’Infini, et de son Au-delà. L’Hypocrisie qui se moque de la charité. Le grand Rien qui se croit plus fort que le Tout !

Donc voilà.
Ca va aller 😉
Oui, chavadaller !

Tic Tac…
Tic Tac…

Bientôt la Trompette sonnera,
et du Mal, Dieu l’Univers TOTAL nous libérera !!

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