Plusieurs dans ma tête ? (polyblogueuse)

Je réalise que s’accumulent les remarques quant à ma manière d’écrire. Qu’est-ce qui se cache derrière ma façon de parler à l’écrit, et comment expliquer mes différents ALTER littéraires ?

– Il y a une belle énergie dans tes textes : mais je ne comprends rien ! « Lol »

– Ta plume est acérée en ce moment : ça remet les choses à leur place.

– On dirait que ce n’est pas toi qui écris, ça fait bizarre !!

 

Polymorphisme de la créativité.

Est-ce qu’une personnalité stable et authentique a la faculté d’adapter sa méthode d’écriture (contexte, émotions, message implicite) ou devrait-on systématiquement reconnaître une personne à son texte ?

Je n’ai pas la réponse. Et même si on m’en donnait une, il me faudrait savoir si cette opinion remplit certains critères qui me prouveraient que je partage le même paradigme et que cette vérité est mienne !

 

Culture MK : contrôle mental et désordres identitaires.

Allons-y franchement, vu que la thématique est à la mode et que cette société nous a tous causés de sérieux psycho-traumatismes ! Aurais-je différente personnalités, ce qui expliquerait que je bascule d’un alter à un autre selon celle qui prend le dessus en moi ?

Le truc c’est que je n’ai aucune perte de mémoire : je peux me souvenir de tout ce que j’écris, du lieu où je l’ai écrit, de mon humeur ce jour-là et de ce que j’avais derrière la tête, même si j’ai formulé maladroitement mon propos ! L’hypothèse tient donc peu la route.

 

Artiste dans l’âme.

Et si ma capacité à être totalement transparente sur ce que je ressens, s’accompagnait d’une faculté à modeler la forme sans corrompre le message de fond ?

Ce ne serait pas étonnant qu’une caboche hyperactive comme la mienne ait pour corollaire le goût de l’expérimental : sur papier comme dans la vie, une saine curiosité m’anime !

 

L’effet caméléon.

Je suis une éponge qui absorbe (malheureusement) les émotions ambiantes, et pour survivre [ça sent quand même le trauma], j’ai du devenir un caméléon qui s’adapte aux personnes et aux contextes, j’opterai donc pour une explication de pluralité :

Selon la situation qui m’a inspiré le sujet, il est fort probable que je me mette dans la tête de la personne qui a subi une oppression et que je parle en son nom. Ce qui crée une impression de personnalité multiple alors que je ne suis qu’un miroir de l’autre (l’alter…) !

 

Pas facile de ranger l’infini de tous les Univers dans un petit tiroir planétaire, haha.

 

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